Plus court, plus vite
Pour beaucoup de directeurs financiers, l’idéal serait de pouvoir regrouper toutes les fonctionnalités des ERP et des EPM en une même solution globale. En tandem, ces solutions se compléteraient mieux et permettraient une meilleure prise de décision. Le futur des EPM et des ERP est à la convergence.
Bien qu'il existe de nombreuses solutions d'entreprise différentes sur le marché, les logiciels de planification des ressources d'entreprise (ERP) et les logiciels de gestion des performances d'entreprise (EPM) sont deux solutions que de nombreuses entreprises envisagent pour leurs activités dans tous les secteurs.
Bien que ces deux systèmes puissent sembler similaires, ils incluent leurs propres caractéristiques et fonctions uniques. Ils ont également un objectif et des avantages différents.
Si bien que les entreprises s’interrogent : “Quel système convient le mieux ? Peut-on se passer de l’une des deux solutions ou doivent-elles être associées ? EPM et ERP sont-ils destinés à ne faire plus qu’un dans le futur ?”
Une application EPM sert souvent de complément à une plateforme ERP complète. Alors que le logiciel ERP optimise les données opérationnelles, un EPM fournit des informations de gestion sur ces données qui prennent en charge les processus de gestion suivants : planification, prévision, modélisation. De même, la solution apporte des outils de gestion comme des analyses avancées ou encore des rapports de données.
Il peut être difficile de comprendre correctement les informations présentes dans l’ERP, qui sont souvent des données brutes. Avec un EPM, il devient beaucoup plus aisé de comprendre les implications des mesures prises sur l’entreprise dans son ensemble.
En règle générale, c'est le service financier qui pousse à la mise en place d'un EPM, principalement parce que ce logiciel peut faciliter une allocation appropriée des ressources.
Il est possible de s’appuyer sur les données fournies par l’EPM pour effectuer les tâches suivantes :
• Créer des cibles initiales
• Définir les budgets initiaux
• Créer des plans et des prévisions
• Coordonner la planification organisationnelle
des ressources
• Prendre des décisions en utilisant les résultats
financiers et opérationnels
Les organisations peuvent alors prendre des décisions à l'aide de scénarios de simulation basés sur la modélisation et l'analyse EPM avancées.
Les 3 différences majeures
entre ERP et EPM
Le choix d’implémenter un logiciel d'entreprise est difficile. Trois grandes différences entre EPM et ERP doivent être prises en considération :
Le domaine d'intervention
Quand l'ERP est un système de gestion qui permet un accès facile, intégré et fiable aux données d'une entreprise, l’EPM sert plutôt de soutien aux prises de décisions en proposant des analyses améliorant la compréhension des données de l’entreprise.
La complexité de la mise en œuvre
L’implémentation d’une solution EMP est globalement rapide. Selon les fonctionnalités dont l’entreprise a besoin et selon son modèle de déploiement, une implémentation ERP peut être longue.
La portée du rapport
Une solution ERP peut effectuer un certain nombre de reportings de gestion et de consolidations. Les utilisateurs peuvent, par exemple, accéder aux données pour créer des états financiers tels que bilans, états des flux de trésorerie ou comptes de résultat. Pour les outils EPM, les responsables financiers peuvent définir des objectifs initiaux et coordonner la planification financière dans l'ensemble de l'organisation.
A tel point d’ailleurs qu’il ne le quittera qu’à l’âge de trente-trois ans. Son père lui explique
que pour être tranquille dans la vie, il faut être sérieux. Il l’est. Mais à l’orée de la seconde,
la motivation décline. Un conseiller le remotive en lui parlant d’un BEP de comptabilité.
Obtenu brillamment, il rattrape sa route vers un bac G2 où la compta est reine.
Les résultats sont bons. On conseille à Michel de s’orienter vers de longues études.
Mais lui préfère un parcours plus court pour entrer plus vite dans la vie active.
Sa décision est prise, ce sera un BTS. Il enchaîne ensuite sur une maîtrise de gestion.
Comptable en uniforme
Et puis il a aussi des contraintes, notamment celles du service militaire "Pendant dix mois, à Montauban puis Vincennes" reprend Michel. Là, il endosse l’uniforme du comptable pour
s’occuper de la solde du contingent. "J’étais chanceux avec ce poste tranquille après des classes plus rugueuses", précise-t-il. Juste après l’armée, la chance l’attend encore dans une agence d’intérim. On lui propose de remplacer au poste de comptable une collaboratrice qui s’est cassée la jambe. "En fait, le PMU me met le pied à l’étrier", s’amuse Michel. Il y restera trois ans. Puis d’autres horizons s’ouvrent à lui. Notamment publicitaires chez Publicis Conseil.
Des sociétés de services l’accueillent. Jusqu’à Kaba. Ce spécialiste des portes coulissantes lui ouvre les siennes. "Souhaitant renouveler leur système d’information, ils avaient besoin de mon expérience pour être accompagnés dans ce changement". Les solutions du marché ne plaisent pas à Michel. C’est alors que des consultants de Navision viennent le voir. Leur offre plait au Directeur comptable de Michel et l’implémentation est mise place avec succès. Michel ayant découvert le métier de consultant est tenté par l’activité. Intéressé par la compétence comptable de Michel, Navision lui propose de le former au consulting.
Puis Michel entre chez Colombus, intégrateur AX. Les projets s’enchaînent, spécialement
chez Saint-Gobain Glass. Ensuite, il entre chez Avanade et quelques années plus tard
il intègre l’ESN Viseo.
Premiers contacts
Deux ans après, Flexmind le contacte avec un argument décisif : "Ici tu n’auras pas une kyrielle de projets mais un seul, important et captivant". C’est ainsi que Michel démarre en 2012 sur le projet Geodis et fait la connaissance de nombre de ses collègues d’aujourd’hui. En 2017, il quitte le salariat pour le statut d’indépendant et opère pour le groupe Saur. "Pendant ce temps, Geodis s’était séparé de Flexmind pour rejoindre FiveForty°. Jonathan m’appelle pour me proposer de reprendre en sous-traitant sur Geodis en conservant mon nouveau statut", résume le consultant finance Dynamics.
"De toute façon, quand Jonathan a voulu monter sa structure, je n’ai pas hésité une seule seconde". Celui que la chance n’a jamais lâché précise : "Ici, on ne sent pas le poids de la structure, l’aspect famille est palpable. Ce lien social ajouté à la diversité des clients, c’est ce qui donne envie de bosser avec eux".°
La problématique pour les entreprises, et notamment pour les services financiers, est de trouver les outils pour simplifier au maximum l’accessibilité et la compréhension profonde de l’information afin de prendre les décisions les plus adaptées à chaque situation.
Généralement, les entreprises commencent par utiliser un système comptable ou ERP pour gérer les transactions quotidiennes et se servent de feuilles de calcul Excel pour gérer les processus EPM tels que la budgétisation, les prévisions et les rapports financiers. Cependant, à mesure que l'entreprise se développe, les feuilles de calcul deviennent complexes et, à ce stade, les applications EPM peuvent être perçues comme alternatives. En effet, ces solutions permettent d’automatiser la remontée d’informations en quantité importante et d’éviter les tâches manuelles ou les formules trop chronophages sur des tableaux.
Depuis leur création, les systèmes ERP et EPM n'ont pas toujours été conçus pour fonctionner ensemble, car les deux solutions répondent à des besoins différents. Toutefois, leurs concepteurs tendent aujourd’hui à développer une interface unifiée qui permet de faire converger ERP et EPM en créant une nouvelle solution numérique et financière.
Si pour certaines entreprises les solutions ERP et EPM peuvent être fusionnées parfaitement, ce n’est pas forcément le bon choix pour toutes les organisations.
Pour Maxime Delhaye, CFO de Cérelia, la convergence des outils ERP et EPM facilite grandement le change management lié à une forte croissance externe. Il explique dans une interview pour la chaîne Youtube SAP France : “Je limite les changements de l'outil parce que je n'en fais qu'un finalement, c'est-à-dire la transition vers un nouvel ERP. On va dire qu'en termes de change management, vous n'avez qu'une seule étape. Dès lors que vous allez déployer votre ERP sur d'autres business units ou d’autres secteurs géographiques, vous allez les faire rentrer dans vos processus de reportings facilement.”
En contrepoint, dans la même interview, Cédric Le Menn, CFO de Korian pointe ce qu’il redoute dans la convergence totale des outils : “C’est sûr que le fait d'avoir un outil tout intégré pour le directeur financier, c'est le Graal, mais aujourd'hui, c'est un peu ma crainte. Celle d'être pieds et poings liés vis-à-vis d'un éditeur.” On comprend qu’une aussi grande dépendance peut devenir un point de blocage vers une fusion ERP/EPM dans une entreprise.
François Bourgeois, Directeur Finance & Risk SAP France explique : “On peut créer un cœur ERP transactionnel et y connecter des building blocks développés sur des technologies identiques ou compatibles qui peuvent venir de SAP ou d’éditeurs tiers.”
Autrement dit, les EPM deviennent alors des modules greffables sur l’ERP sans avoir besoin d’intégration lourde. “Le marché va d’ailleurs dans le sens de l’intégration d’éditeurs tiers”, relève-t-il, répondant aussi à l’inquiétude d’une trop forte dépendance à un seul éditeur.
En conclusion, combler l'écart entre l'ERP et l'EPM ouvrira aux organisations une intégration plus riche et plus étendue. L'unification de l'ERP et de l'EPM devrait permettre d'améliorer la prise de décision et de mieux aligner les besoins stratégiques dans l'ensemble de l'entreprise. La convergence des deux systèmes améliorera sans aucun doute la pertinence et l'efficacité de la prise de décision tout en réduisant potentiellement les risques d’intégrations trop longues et d’incompatibilité des différentes sources de données.
Une clé pour aider les entreprises à devenir plus réactives. C’est d’ailleurs la vision que partagent les concepteurs de ces solutions qui développent leurs produits en ce sens.
Par J.Lascaux, Fondateur de FiveForty°
Bien qu'il existe de nombreuses solutions d'entreprise différentes sur le marché,
les logiciels de planification des ressources d'entreprise (ERP) et les logiciels de gestion
des performances d'entreprise (EPM) sont deux solutions que de nombreuses entreprises
envisagent pour leurs activités dans tous les secteurs.
Bien que ces deux systèmes puissent sembler similaires, ils incluent leurs propres
caractéristiques et fonctions uniques. Ils ont également un objectif et des avantages différents.
Si bien que les entreprises s’interrogent : “Quel système convient le mieux ? Peut-on se passer
de l’une des deux solutions ou doivent-elles être associées ? EPM et ERP sont-ils destinés
à ne faire plus qu’un dans le futur ?”
Une application EPM sert souvent de complément à une plateforme ERP complète.
Alors que le logiciel ERP optimise les données opérationnelles, un EPM fournit
des informations de gestion sur ces données qui prennent en charge les processus
de gestion suivants : planification, prévision, modélisation. De même, la solution apporte
des outils de gestion comme des analyses avancées ou encore des rapports de données.
Il peut être difficile de comprendre correctement les informations présentes dans l’ERP,
qui sont souvent des données brutes. Avec un EPM, il devient beaucoup plus aisé
de comprendre les implications des mesures prises sur l’entreprise dans son ensemble.
En règle générale, c'est le service financier qui pousse à la mise en place d'un EPM,
principalement parce que ce logiciel peut faciliter une allocation appropriée des ressources.
Il est possible de s’appuyer sur les données fournies par l’EPM pour effectuer les tâches suivantes :
• Créer des cibles initiales
• Définir les budgets initiaux
• Créer des plans et des prévisions
• Coordonner la planification organisationnelle des ressources
• Prendre des décisions en utilisant les résultats financiers et opérationnels
Les organisations peuvent alors prendre des décisions à l'aide de scénarios de simulation
basés sur la modélisation et l'analyse EPM avancées.
Les 3 différences majeures
entre ERP et EPM
Le choix d’implémenter un logiciel d'entreprise est difficile. Trois grandes différences entre EPM
et ERP doivent être prises en considération :
Le domaine d'intervention
Quand l'ERP est un système de gestion qui permet un accès facile, intégré et fiable aux données d'une entreprise, l’EPM sert plutôt de soutien aux prises de décisions en proposant des analyses améliorant la compréhension des données de l’entreprise.
La complexité de la mise en œuvre
L’implémentation d’une solution EMP est globalement rapide. Selon les fonctionnalités dont l’entreprise a besoin et selon son modèle de déploiement, une implémentation ERP peut être longue.
La portée du rapport
Une solution ERP peut effectuer un certain nombre de reportings de gestion et de consolidations. Les utilisateurs peuvent, par exemple, accéder aux données pour créer des états financiers tels
que bilans, états des flux de trésorerie ou comptes de résultat. Pour les outils EPM, les responsables financiers peuvent définir des objectifs initiaux et coordonner la planification financière dans l'ensemble de l'organisation.
La problématique pour les entreprises, et notamment pour les services financiers, est de trouver les outils pour simplifier au maximum l’accessibilité et la compréhension profonde de l’information afin
de prendre les décisions les plus adaptées à chaque situation.
Généralement, les entreprises commencent par utiliser un système comptable ou ERP pour gérer les transactions quotidiennes et se servent de feuilles de calcul Excel pour gérer les processus EPM tels
que la budgétisation, les prévisions et les rapports financiers. Cependant, à mesure que l'entreprise se développe, les feuilles de calcul deviennent complexes et, à ce stade, les applications EPM peuvent
être perçues comme alternatives. En effet, ces solutions permettent d’automatiser la remontée d’informations en quantité importante et d’éviter les tâches manuelles ou les formules trop chronophages sur des tableaux.
Depuis leur création, les systèmes ERP et EPM n'ont pas toujours été conçus pour fonctionner ensemble, car les deux solutions répondent à des besoins différents. Toutefois, leurs concepteurs tendent aujourd’hui à développer une interface unifiée qui permet de faire converger ERP et EPM
en créant une nouvelle solution numérique et financière.
Si pour certaines entreprises les solutions ERP et EPM peuvent être fusionnées parfaitement,
ce n’est pas forcément le bon choix pour toutes les organisations.
Pour Maxime Delhaye, CFO de Cérelia, la convergence des outils ERP et EPM facilite grandement
le change management lié à une forte croissance externe. Il explique dans une interview pour la chaîne Youtube SAP France : “Je limite les changements de l'outil parce que je n'en fais qu'un finalement, c'est-à-dire la transition vers un nouvel ERP. On va dire qu'en termes de change management, vous n'avez qu'une seule étape. Dès lors que vous allez déployer votre ERP sur d'autres business units ou d’autres secteurs géographiques, vous allez les faire rentrer dans vos processus de reportings facilement.”
En contrepoint, dans la même interview, Cédric Le Menn, CFO de Korian pointe ce qu’il redoute
dans la convergence totale des outils : “C’est sûr que le fait d'avoir un outil tout intégré pour le directeur financier, c'est le Graal, mais aujourd'hui, c'est un peu ma crainte. Celle d'être pieds et poings liés
vis-à-vis d'un éditeur.” On comprend qu’une aussi grande dépendance peut devenir un point de blocage vers une fusion ERP/EPM dans une entreprise.
François Bourgeois, Directeur Finance & Risk SAP France explique : “On peut créer un cœur ERP transactionnel et y connecter des building blocks développés sur des technologies identiques ou compatibles qui peuvent venir de SAP ou d’éditeurs tiers. ”
Autrement dit, les EPM deviennent alors des modules greffables sur l’ERP sans avoir besoin d’intégration lourde. “Le marché va d’ailleurs dans le sens de l’intégration d’éditeurs tiers”, relève-t-il, répondant aussi à l’inquiétude d’une trop forte dépendance à un seul éditeur.
En conclusion, combler l'écart entre l'ERP et l'EPM ouvrira aux organisations une intégration plus riche et plus étendue. L'unification de l'ERP et de l'EPM devrait permettre d'améliorer la prise de décision
et de mieux aligner les besoins stratégiques dans l'ensemble de l'entreprise. La convergence des deux systèmes améliorera sans aucun doute la pertinence et l'efficacité de la prise de décision tout en réduisant potentiellement les risques d’intégrations trop longues et d’incompatibilité des différentes sources de données.
Une clé pour aider les entreprises à devenir plus réactives. C’est d’ailleurs la vision que partagent les concepteurs de ces solutions qui développent leurs produits en ce sens.
Par J.Lascaux, co-fondateur de FiveForty°
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