Plus court, plus vite
On le sait, l’outil Management Reporter intégré à l’ERP Microsoft Dynamics permet la production d’états financiers. Et c’est toujours le cas avec la version cloud For Finance. De son côté Power BI est dans toutes les shortlists pour les analyses de données. Mais malgré les promesses de simplicité, se lancer et sauter le pas n’est pas si simple. Mais comme souvent, quand on sait, c’est facile.
Sur le papier, Management Reporter, désormais baptisé Rapports Financiers ou Financial Reporting, a été conçu pour vous faciliter la vie. Conçu par des comptables pour des comptables, comme le dit la pub, il aide à créer des rapports financiers personnalisés pour répondre aux besoins de toute entreprise. Les pros de la finance sont censés pouvoir établir en quelques minutes des rapports à fort volume avec une bonne qualité de présentation. L'assistant de rapport permet de concevoir, de stocker et de générer facilement des documents à partir de blocs de construction réutilisables contenant des définitions de lignes, de colonnes et d'arbres. Le tout sans recréer des scénarios types pour chaque période de reporting. Cool ? Personnellement, je ne l’ai jamais mis en place. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais je dois vous avouer que je n’ai jamais accroché. La technologie ne me semblait sans doute pas assez "fun". Plus sérieusement, les échos qui me remontaient tournaient très souvent à la désapprobation. Des avis négatifs liés notamment aux difficultés d’établir certains rapports. Plus grave, la garantie que les données affichées soient complètes n’était pas assurée. Et le cas échéant, le temps dilapidé à en comprendre la raison devenait vite démesuré.
Power BI, tout comme Management Reporter permet l’établissement d’états financiers, mais dans un registre beaucoup plus interactif. En ouvrant un accès beaucoup plus aisé aux métiers. Power BI est un outil capable de collecter les données en provenance de différentes sources pour les visualiser dans des tableaux de bord en temps réel. La finesse des données alliée à la qualité des graphismes participent à la plus juste interprétation des perspectives. Pour autant, plusieurs freins expliquent la difficulté à sauter le pas. Dans Dynamics AX, le plus souvent on ne dispose pas d’un accès aux données, dès lors, le projet ne démarre pas. Vous pouvez accéder directement à la production mais avec des risques sur les performances du système. C’est le défaut majeur des ERP. Cependant, quelques jours suffisent pour automatiser des copies de votre base de production, accessibles via Power BI. C’est l’intervention qu’a menée FiveForty° chez GC Aesthetics. Dans Dynamics 365 For Finance, on pense pouvoir jouer la Business Intelligence en se connectant à des flux Odata en temps réel connectés à la production. Toutefois, dès que les volumes s’intensifient, cela ne fonctionne plus. Dans l’outil ERP, il est possible très facilement d’adresser la donnée par paramétrage à une base Azure SQL (ou Datalake). Cette base sera accessible par Power BI. C’est d’ailleurs le choix que nous avons fait pour Erytech. Dans certains cas, et selon les analyses à effectuer, il sera nécessaire de développer des exports de données non disponibles à l’origine dans l’ERP.
A tel point d’ailleurs qu’il ne le quittera qu’à l’âge de trente-trois ans. Son père lui explique
que pour être tranquille dans la vie, il faut être sérieux. Il l’est. Mais à l’orée de la seconde,
la motivation décline. Un conseiller le remotive en lui parlant d’un BEP de comptabilité.
Obtenu brillamment, il rattrape sa route vers un bac G2 où la compta est reine.
Les résultats sont bons. On conseille à Michel de s’orienter vers de longues études.
Mais lui préfère un parcours plus court pour entrer plus vite dans la vie active.
Sa décision est prise, ce sera un BTS. Il enchaîne ensuite sur une maîtrise de gestion.
Comptable en uniforme
Et puis il a aussi des contraintes, notamment celles du service militaire "Pendant dix mois, à Montauban puis Vincennes" reprend Michel. Là, il endosse l’uniforme du comptable pour
s’occuper de la solde du contingent. "J’étais chanceux avec ce poste tranquille après des classes plus rugueuses", précise-t-il. Juste après l’armée, la chance l’attend encore dans une agence d’intérim. On lui propose de remplacer au poste de comptable une collaboratrice qui s’est cassée la jambe. "En fait, le PMU me met le pied à l’étrier", s’amuse Michel. Il y restera trois ans. Puis d’autres horizons s’ouvrent à lui. Notamment publicitaires chez Publicis Conseil.
Des sociétés de services l’accueillent. Jusqu’à Kaba. Ce spécialiste des portes coulissantes lui ouvre les siennes. "Souhaitant renouveler leur système d’information, ils avaient besoin de mon expérience pour être accompagnés dans ce changement". Les solutions du marché ne plaisent pas à Michel. C’est alors que des consultants de Navision viennent le voir. Leur offre plait au Directeur comptable de Michel et l’implémentation est mise place avec succès. Michel ayant découvert le métier de consultant est tenté par l’activité. Intéressé par la compétence comptable de Michel, Navision lui propose de le former au consulting.
Puis Michel entre chez Colombus, intégrateur AX. Les projets s’enchaînent, spécialement
chez Saint-Gobain Glass. Ensuite, il entre chez Avanade et quelques années plus tard
il intègre l’ESN Viseo.
Premiers contacts
Deux ans après, Flexmind le contacte avec un argument décisif : "Ici tu n’auras pas une kyrielle de projets mais un seul, important et captivant". C’est ainsi que Michel démarre en 2012 sur le projet Geodis et fait la connaissance de nombre de ses collègues d’aujourd’hui. En 2017, il quitte le salariat pour le statut d’indépendant et opère pour le groupe Saur. "Pendant ce temps, Geodis s’était séparé de Flexmind pour rejoindre FiveForty°. Jonathan m’appelle pour me proposer de reprendre en sous-traitant sur Geodis en conservant mon nouveau statut", résume le consultant finance Dynamics.
"De toute façon, quand Jonathan a voulu monter sa structure, je n’ai pas hésité une seule seconde". Celui que la chance n’a jamais lâché précise : "Ici, on ne sent pas le poids de la structure, l’aspect famille est palpable. Ce lien social ajouté à la diversité des clients, c’est ce qui donne envie de bosser avec eux".°
A ce stade, nous sommes arrivés à l’accès des données depuis l’outil BI. Alors, une autre raison pourrait-elle empêcher le passage à l’acte ? Certainement. Sauf si vous êtes un grand groupe avec des équipes BI dédiées et disposez de budgets alloués conséquents. A l’inverse, vous êtes une ETI et vos ressources partagées avec des consultants opérationnels BI qui vont devoir perdre un temps important pour comprendre le modèle de données de Dynamics. D’autant, il faut bien l’avouer, qu’il est devenu très complexe avec plus de 15 000 tables. Et pour peu que le consultant BI ait besoin de l’aide de spécialistes Dynamics, on multiplie les acteurs et les réunions, tout autant que les incompréhensions. N’est-ce pas là encore une bonne raison de ne pas commencer ? Après tout, Excel pourra bien encore le faire… Sans conséquences ?
En conclusion, et pour revenir à notre propos liminaire, ce qui nous autorise à parler de facilité, c’est de détenir cette double compétence ERP et BI. En effet, en brisant les frontières, FiveForty° rapproche les deux outils. A la clé, du temps de gagné avec la possibilité d’aller droit au but. Dans la même logique, un seul intervenant prend en charge de A à Z la première version du dashboard. Puis, lors des évolutions suivantes, d’autres personnes pourront prendre le relais, le contexte ayant été éminemment simplifié.°
Par J.Lascaux, Fondateur de FiveForty°
On le sait, l’outil Management Reporter intégré à l’ERP
Microsoft Dynamics permet la production d’états
financiers. Et c’est toujours le cas avec la version cloud
For Finance. De son côté Power BI est dans toutes les
shortlists pour les analyses de données. Mais malgré les
promesses de simplicité, se lancer et sauter le pas n’est
pas si simple. Mais comme souvent, quand on sait, c’est
facile.
Sur le papier, Management Reporter, désormais baptisé Rapports Financiers ou Financial Reporting, a été conçu pour vous faciliter la vie. Conçu par des comptables pour des comptables, comme le dit la pub, il aide à créer des rapports financiers personnalisés pour répondre aux besoins de toute entreprise. Les pros de la finance sont censés pouvoir établir en quelques minutes des rapports à fort volume avec une bonne qualité de présentation. L'assistant de rapport permet de concevoir, de stocker et de générer facilement des documents à partir de blocs de construction réutilisables contenant des définitions de lignes, de colonnes et d'arbres. Le tout sans recréer des scénarios types pour chaque période de reporting. Cool ? Personnellement, je ne l’ai jamais mis en place. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais je dois vous avouer que je n’ai jamais accroché. La technologie ne me semblait sans doute pas assez "fun". Plus sérieusement, les échos qui me remontaient tournaient très souvent à la désapprobation. Des avis négatifs liés notamment aux difficultés d’établir certains rapports. Plus grave, la garantie que les données affichées soient complètes n’était pas assurée. Et le cas échéant, le temps dilapidé à en comprendre la raison devenait vite démesuré.
Power BI, tout comme Management Reporter permet l’établissement d’états financiers, mais dans un registre beaucoup plus interactif. En ouvrant un accès beaucoup plus aisé aux métiers. Power BI est un outil capable de collecter les données en provenance de différentes sources pour les visualiser dans des tableaux de bord en temps réel. La finesse des données alliée à la qualité des graphismes participent à la plus juste interprétation des perspectives. Pour autant, plusieurs freins expliquent la difficulté à sauter le pas. Dans Dynamics AX, le plus souvent on ne dispose pas d’un accès aux données, dès lors, le projet ne démarre pas. Vous pouvez accéder directement à la production mais avec des risques sur les performances du système. C’est le défaut majeur des ERP. Cependant, quelques jours suffisent pour automatiser des copies de votre base de production, accessibles via Power BI. C’est l’intervention qu’a menée FiveForty° chez GC Aesthetics. Dans Dynamics 365 For Finance, on pense pouvoir jouer la Business Intelligence en se connectant à des flux Odata en temps réel connectés à la production. Toutefois, dès que les volumes s’intensifient, cela ne fonctionne plus. Dans l’outil ERP, il est possible très facilement d’adresser la donnée par paramétrage à une base Azure SQL (ou Datalake). Cette base sera accessible par Power BI. C’est d’ailleurs le choix que nous avons fait pour Erytech. Dans certains cas, et selon les analyses à effectuer, il sera nécessaire de développer des exports de données non disponibles à l’origine dans l’ERP.
A ce stade, nous sommes arrivés à l’accès des données depuis l’outil BI. Alors, une autre raison pourrait-elle empêcher le passage à l’acte ? Certainement. Sauf si vous êtes un grand groupe avec des équipes BI dédiées et disposez de budgets alloués conséquents. A l’inverse, vous êtes une ETI et vos ressources partagées avec des consultants opérationnels BI qui vont devoir perdre un temps important pour comprendre le modèle de données de Dynamics. D’autant, il faut bien l’avouer, qu’il est devenu très complexe avec plus de 15 000 tables. Et pour peu que le consultant BI ait besoin de l’aide de spécialistes Dynamics, on multiplie les acteurs et les réunions, tout autant que les incompréhensions. N’est-ce pas là encore une bonne raison de ne pas commencer ? Après tout, Excel pourra bien encore le faire… Sans conséquences ?
En conclusion, et pour revenir à notre propos liminaire, ce qui nous autorise à parler de facilité, c’est de détenir cette double compétence ERP et BI. En effet, en brisant les frontières, FiveForty° rapproche les deux outils. A la clé, du temps de gagné avec la possibilité d’aller droit au but. Dans la même logique, un seul intervenant prend en charge de A à Z la première version du dashboard. Puis, lors des évolutions suivantes, d’autres personnes pourront prendre le relais, le contexte ayant été éminemment simplifié.°
Par J.Lascaux, Fondateur de FiveForty°
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